My Blueberry Nights (2007)

Mes nuits bluettes commencent dans un bar à l'ambiance cantonnaise, telle la connaît-on de Wong Kar-wai venu tourné pour le coup son film au Etats-Unis, et là nous nous retrouvons au côté de la chanteuse Norah Jones et de l'acteur Jude Law (Irrésistible Alfie, Retour à Cold Mountain).


Il n'y a pas assez d'acteurs à Hollywood que le réalisateur a décidé de prendre la chanteuse Norah, à la voix si envoûtante, qui nous emmène dans ce films dans plusieurs villes, dans une sorte de road movie, empli de mélancolie et de douce mélodie, comme celle qui revient tout au long du film, et qui nous happe, qui nous pousse à rentrer dans le film, à la mise en scène si belle, bien qu'elle bouge sans cesse : il ne connaît pas le pied de caméra, l'ami Wong Kar wai, qui pour le coup, a amené toute son équipe avec lui, dans un tournage long de 7 semaines !

Il était pressé de revenir chez lui, doit pas être fan de Bush, bien que le Président ne s'y intéresse que peu (mais ça c'est une autre histoire !)


Ce film met en premier plan les acteurs : Rachel Weicz et Natalie Portman sont saisissantes dans des rôles à contre emploi et David Strathairn est vraiment émouvant et le faux couple qu'ils forment, qu'il aimerait formé avec Norah Jones est vraiment touchant.


Il est certes évident que le réalisateur hong kongais ne pouvait surpasser 2046, ne pouvait faire mieux que ce qu'il faisait dans son pays. N'est pas Tony Leung qui veut, lui qui est présent dans bon nombre de ses films


Ce film est pourtant à voir car on ne peut louper un film de ce maître de la mise en scène >> l'année dernière, on étudiait au lycée, pour ceux qui avaient l'enseignement cinéma/audiovisuel, en France je l'entends, le film 2046 justement !

Somptueux, n'est ce pas ? Je suis arrivé trop tôt, mon tour était déjà passé, mais bon j'ai eu L'Aurore, et j'en suis satisfait.

Admirez plutôt ce merveilleux baiser, qui a failli se faire deux fois (et qui a nécessité une journée de travail !)

Je ne lis pas ce que tu as écrit car je vais le voir cet aprem. Je reviens ensuite te dire ce que j'en ai pensé.

Quelle déception ! Je n'avais à ce jour, vu aucun film de Wong Kar Wai, et j'attendais "My Blueberry Nights" avec impatience... et je me suis retrouvée devant une grosse barbapapa trop sucrée. Ce film - saturé de couleurs, de musiques sirupeuses, de beaux et bons acteurs - dont la perfection semble se suffire à elle même, est d'un grand ennui. Bien sûr la forme est parfaite, trop même, mais le fond est inexistant. Quitte a ne rien dire, autant ne pas raconter d'histoire. Une somptueuse coquille vide.

Tel est le cinéma de Wong Kar-wai, et tu y as été les pieds secs, tu risquai de toucher à quelque chose d'inattendu, ouvrant grand tes yeux, découvrant et essayant de comprendre où il voulait en venir...

Mais certes, on ne peut pas dire qu'il y ait une réflexion profonde dessous, mais on es bercé dans une subtile ballade... mais il est évident qu'il refait ce qu'il a déjà fait, mais en moins bien, vu qu'il est bien difficile et illusoire d'égaler ses chefs d'oeuvres que sont In the mood for love et surtout sa suite plus aboutie et si belle, 2046...

Wong Kar-wai s'est donc perdu dans le Temps qu'il essayait de mettre en scène, mais ne connaissant pas l'Amérique, il s'est mis à la découvrir, tournant au plus vite, pressé de revenir chez lui illico presto, car du chemin des Etoiles d'Hollywood à celui du Soleil Levant, la route est longue... et beaucoup s'y sont cassés les pieds !

Espérons le revoir prochainement, mais cette fois en compagnie de Tony Leung, et pourquoi pas de Maggie Cheung, qu'il avait fait débuté dans son premier long, As Tears Go By, en 1989.

davydeush a écrit:

ouvrant grand tes yeux (...)

(...) on es bercé

Heu, je les ai surtout fermés car comme tu le dis si bien, j'ai été berçée, c'est clair !

c'est quoi cette pioche de mots pour former ta phrase à toi

zut, je vais demander prochainement le copyright !

j'espère en tout que la dame de shanghai, remake du film d'Orson Wellles sera sympa

>> P.S. : c'est le prochain projet de Wong Kar-wa