La femme placard

Durant mon séjour estival au sein de la capitale, je me suis arrêté devant une pièce, une comédie aigre-douce avec Sylvie Flepp, l'une des héroïnes de ce feuilleton-fleuve Plus belle la vie.

Au titre sobre de La femme placard, elle se déchaîne toute seule dans son lit, par terre dans ce one man show féministe au possible ! Rendez-vous compte, j'étais quasimment le seul homme, du moins jeune, car y'avait un ou deux vieux frustrés qui étaient venus seuls ou mal accompagnés d'une femme qu'ils n'aimaient plus depuis longtemps, mais faute de... (je m'arrête là : je veux pas déchaîner des foules comme au temps où Rome criait devant ses héros, qui chaque jour était différent : "eh oui les arènes !")

Toujours est-il que durant cette petite heure, je ne me suis pas ennuyé, enfin pas trop, car la pièce souffre de répétitions, et de la jeunesse du metteur en scène; et puis c'est aussi le fait d'avoir déjà vu ça quelque part, car les quarantenaires, une décennie en dessous ou au dessus, sont beaucoup mis sur les feux des projecteurs en ces temps-ci ?



La faute à qui (on n'a plus d'idée, donc on recycle : tout s'est déjà fait, donc à quoi cela sert-il de vouloir renouveller ?!

Allons bon : bonsoir du théâtre du petit Hébertot (et oui, pas l'honneur de jouer dans le grand, où dans le temps Maria Casarès et Serge Reggiani. Jean Marais et Gérard Philipe interprêtaient les Justes (quel casting !)

La femme placard se tenait au boulevard des Batignoles dans le XVIIème arr. de Paris du 28 août ou 3 novembre 2007.